♣♣TRUST&IZZIE

Depuis 1 semaine on ne parlait que de sa : " La wood Party " qui se passait dans la forêt de Diamond Spring. On m'avait convié & j'avais envie d'y aller mais pas seul... Y aller avec une inconnue ? Non. Du déjà vu ? Non. Izzie ? Izzie... C'était avec elle que je voulais y aller mais cela a été difficile de la convaincre car mademoiselle avait des obligations envers son petit ami. Je ne l'étais pas, j'étais juste son plan cul, celui qui comblait ce que l'autre ne pouvait faire. Sa ne me dérangeait pas plus car je me servais également d'elle pour vous voyez ? De plus, Izzie était une serveuse dans ma boîte de nuit alors, elle était à ma disposition. Il m'arrivait même de l'appeler dans mon bureau pendant son service & de la faire rentrer à 5 heures du matin chez elle. Je prenais un certain plaisir à vouloir casser son couple, allez savoir pourquoi... Peut-être parce qu'elle n'était pas folle de moi & que sa m'agaçait. Vous savez, je ne cherche pas à comprendre quand il s'agit d'une fille, d'ailleurs il vaut mieux pas ! On se retrouve toujours à la fin à se faire insulter de connard. La seule chose que j'avais besoin pour la soirée dans les bois était d'une tente & de pilules " spéciales. " J'avais ces dernières mais la tente ? Qu'est-ce que vous voulez que je foute avec une tente sérieux ? Je ne suis pas un campeur moi ? Tanpis... Je devais squatter la tente de quelqu'un ou au pire, je dormirais à la belle étoile. Je n'étais pas du genre à me soucier de ce genre de chose, ce n'était pas dramatique en soit que je n'ai pas de tente. J'avais décidé de monter avec des potes dans une voiture, je n'aimais pas être seul quand il s'agissait de faire la fête. On était serré mais j'étais entre deux filles alors... Non, c'était parfait comme voyage ! Je parlais avec les deux filles mais une était vraiment trop... Pas assez intelligente dirons nous pour tenir une conversation intéressante. Alors je m'occupa de mon autre interlocutrice qui me confia qu'elle avait une tente avec elle. Je posa ma main sur sa cuisse en faisant mon numéro de " celui qui a oublié sa tente chez lui ". Dans un premier temps elle devint écarlate, j'aime quand elles sont gênées, troublées par moi. C'est moi qui menait le jeux, à partir de ce moment je pouvais tout obtenir d'une fille. Elle bredouilla quelque chose d'incompréhensible & hocha la tête. Je ne pu m'empêcher de laisser un rire s'échapper de ma bouche... La soirée allait être intéressante. Nous arrivâmes sur les lieux une heure après, j'adorais l'odeur de la nature... C'était une telle source d'énergie, d'ailleurs tout le monde était excité ! Sa courrait & riait partout. Je me pris même au jeux d'attraper sur mes épaules la fille pas très intelligente en courant à travers les arbres avec les autres. J'aime ces instants, ils font partis de ma jeunesse qui est pour moi l'âge d'or. Jamais je ne pourrais vivre ses instants plus tard quand les responsabilités s'entasseront. On était deux groupes de 10. Le premier groupe était là dont Izzie, on se dévisagea de loin comme si sa faisait une éternité qu'on ne s'était pas vue. Assise près du feu, avec un pull en laine légèrement trop grand pour elle, elle fronça des sourcils. Quoi ?! Oh... J'avais oublié de faire descendre la fille de mes épaules, elle continuait de rire bruyamment & à gigoter. Je la fit descendre derechef. Izzie se doutait bien que j'avais plus d'une aventure mais, on avait un principe qui était de ne pas draguer quelqu'un devant l'autre & je savais bien qu'elle allait imaginer que c'était elle mon plan cul de ce soir alors que non c'était l'autre. Qu'est-ce que je raconte ? Heuremsement qu'elle ne lisait pas mes pensées...

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21H, sa y est tout le monde s'était mis bien. Après de multiples bières & une cueillette de champignons hallucinogènes et quelques pilules " spéciales Trust " on commença à se disperser un peu partout & à rentrer dans nos délires. Certains dansaient sans musiques & d'autres se courraient après. C'était assez drôle de les regarder & surtout d'en rire. J'avais bu au moins 5 bières & avait mangé autant de champignons que les autres. Un novice aurait déjà craqué par terre & se serait endormi après quelques tremblements. Ma vie se résumait à ce mélange, alors pour moi tout se passait bien. Je me roula un joint en utilisant le dos de la guitare de... Je ne sais plus son nom mais on s'en fou, car j'avais du mal à bien le rouler. J'avais l'impression de la guitare tremblée... C'était le cas ! Mes jambes tremblotèrent ! C'était l'effet de la drogue, c'était parce que je voulais bouger, je voulais courir ! Une fois le joint finit, je voulus me lever mais je vis Izzie arriver en ma direction. C'était le moment ou jamais de la charmer. Je mis le joint sur mes lèvres et l'alluma. Un garçon avec une guitare & un joint était quelque chose qui faisait craquer les filles. Je la retourna et commença doucement à gratter quelques accords... Elle semblait aussi ailleurs que moi, cela me fit sourire.

J’avais passé la journée entière à faire les magasins, histoire de me refaire une garde de robe digne de ce nom. Il faut dire que ces derniers temps, je n’ai pas beaucoup de moments pour moi puisque je jongle entre ma relation avec Cameron et celle que j’entretiens secrètement avec mon patron, Trust. Si demain on me demandait pourquoi je fais ça, je ne saurais quoi répondre. Peut-être parce que j’aime cette non exclusivité, le fait de me sentir libre sans pour autant l’être. Ca n’a aucun avantage, il faut bien l’avouer. Soit, Cameron l’apprend, me déteste à tout jamais et je perds, de la même manière, celui que j’aime, soit, je peux continuer tranquillement cette relation jusqu’à ce que finalement, je me lasse ou pire encore, que ce soit son cas à lui. Trust n’est sans doute pas un homme qui recherche une relation sérieuse et ça, je m’en suis rendue compte bien rapidement. Mais j’aime ça. Je me dis, que quelque part, au moins, il ne m’en demandera jamais trop. Et si, au contraire, je finissais par m’y perdre ?

Il y avait cette soirée à laquelle je devais me rendre pour une soirée. Il fallait ramener une tente, mais je comptais bien sur Tristan pour qu’il en ramène une. Son invitation ne me paraissait en rien douteuse et d’une certaine manière, je savais ce qui allait se passer ce soir. C’est sans réel empressement que je me préparer à partir, prenant ensuite mon véhicule et me rendre jusqu’à la forêt. Il suffisait simplement de suivre la musique ou encore, le bruit d’étudiants ou d’adolescents-adultes en furie. C’est toujours comme cela que ça se passe.

Il a cette manière de sourire comme si de rien n’était, de jouer avec les autres filles comme si je n’existais pas. J’ignore si mon égo est blessé ou bien s’il s’agit simplement d’un sentiment profond en moi, inexplicable, forcément. Au lieu de ça, je détournais les yeux. J’en avais assez de voir les autres s’amusés tandis que moi, je restais là, autour de ce feu, à ne rien faire ou si, à écouter les autres rire. Mais je me suis rapidement laissée emporter par la vague de délire de tous ces jeunes. Plusieurs bières plus tard et cette drôle de substance prise, je me sentais peu à peu divaguer et j’aimais cette sensation. Pourtant, elle était nouvelle. J’avais beau travaillé dans le milieu de la nuit, j’essayais plus que tout de ne pas toucher à des substances comme celles-ci pour garder l’esprit sain et m’occuper du mieux possible des clients. On ne peut donc pas dire que je suis une droguée ou encore une habituée. Je m’étonnais cependant de bien le prendre, de ne pas m’écrouler au bout de cinq minutes. La preuve est que je parviens à marcher jusqu’à Trust. Il m’avait fait venir jusqu’ici pour une raison ou pour une autre, alors il pouvait tout de même me le dire ou bien, me le démontrer. Je ne pris même pas la peine de regarder en me contentant de m’asseoir tout près de lui et de l’écouter jouer de la guitare durant quelques minutes. J’avais horriblement chaud en fait, le pull en laine qu’un garçon m’avait gentiment prêt commencé à être de trop. Une fois que le morceau est terminé, je peux enfin relever la tête vers lui pour le regarder. « Si tu pense m’impressionner avec ça, tu te trompe. J’ai attendu toute la soirée que tu vienne te jeter sur moi. » Au moins, je n’aurais pas de regret de ne pas lui avoir dit la vérité. Derechef, je me lève pour aller lui prendre le joint des mains et en fumer une ou deux taffs avant de lui rendre. «  D’ailleurs, je crois que j’attends toujours. »